Nous ressentons pour certains d'impérieuses nécessités : celles d'être attentifs les uns envers les autres, celles d'être solidaires, celles de s'entraider. Nous les ressentons de façon exacerbée, en ces temps qui font naître en nous tant de peurs et de craintes. Tout cela est louable, nécessaire, heureux.

Après cette première semaine de confinement, nous nous prenons par ailleurs conscience du fait que certains services nous sont si précieux et indispensables. C'est le cas des établissements de soins, et de leurs soignants comme de toutes les autres personnes qui y œuvrent : ils sont tellement fantastiques ! C'est le cas des pharmacies, elles qui nous permettent d'accéder aux médicaments : que ferions-nous sans pharmaciens ? C'est le cas de l'enseignement, avec ses Professeurs et tous leurs collègues travaillant à leurs côtés : les auxiliaires de vie aux élèves en situation de handicap, et bien d'autres encore travaillant dans les administrations ou cantines pour ne donner que deux exemples. C'est les cas de tous ceux qui nous permettent de nous nourrir : les agriculteurs ou les acteurs de la distribution alimentaire par exemple. C'est le cas de toutes ces aides à domiciles, de tous ces éducateurs, des pompiers, ...

Merci à eux, encore et toujours.

Cette période peut-être anxiogène, et il nous faut par conséquent peut-être évacuer ces peurs, ces craintes, ces angoisses. Il nous faut les évacuer d'une façon ou d'une autre : nous ne pouvons pas les garder en nous. Nous ne pouvons pas les garder pour nous car nous risquerions finalement d'en venir à nous craindre les uns et les autres, nous risquerions d'en arriver à nous méfier de tout et de tout le monde, nous risquerions de finir par être perpétuellement suspicieux.

L'humour est parfois un bon moyen pour dédramatiser une situation. Mais certaines sont difficiles, certaines sont dramatiques : toutes les situations ne supportent pas l'humour, et peut-être faut-il alors dans ces cas-là de la bienveillance, de l'empathie, une aide quelle qu'elle soit.

Pour d'autres (dont je fais partie), le sport est une aide primordiale : continuons donc à en faire. Il est possible d'en faire chez moi en attendant la fin du confinement. Les exercices peuvent être divers et les outils variés (gainage, abdominaux, pompes, corde à sauter, vélo d'appartement, vélo elliptique, stepper, vidéos sur internet, ...). Rassemblons-nous à nouveau pour en faire une fois le confinement fini?

Mais profitons-en également pour peindre, ou dessiner, pour chanter, jouer d'un instrument, sculpter. Qu'ai-je oublié ?

Profitons-en pour lire davantage encore qu'avant : je ne pouvais pas omettre de mentionner les pouvoirs apaisant de la lecture sur ce blog !

Profitons-en aussi pour écrire :  les pouvoir de l'écriture sont eux aussi nombreux et indéniables.

Profitons-en par dessus tout pour imaginer une autre galaxie, pour rêver un autre univers ! Soyons créatifs, soyons imaginatifs, soyons inventifs ! Créons !

Pour terminer, je fais le vœu que la vague de solidarité que nous vivons actuellement se prolonge dans le temps, et qu'il n'en soit pas ainsi qu'en période de crise. Je fais également le vœu que nous prenions conscience de la nécessite de préserver toutes les ressources de notre planète, qu'elles soient animales ou végétales, qu'il s'agisse de l'eau ou de l'air, qu'il s'agisse de n'importe quelle ressource. Je fais enfin le vœu que l'ébranlement que nous vivons actuellement soit la rupture nécessaire à des changements durables dans nos habitudes de vies.

Je fais le vœu que cette période soit pour nous l'occasion d'une prise de conscience durable.

Je fais le vœu que nous nous finissions tous enfin par nous entraider, que nous finissions tous enfin par être solidaires, que nous finissions tous enfin par combattre la maltraitance et la violence, que nous finissions tous enfin par protéger notre si précieuse terre ainsi que tous les habitats et écosystèmes qu'elle abrite.

Comme j'ai hâte d'entrer dans ce nouveau monde que nous sommes en train de créer !

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