Il y a la peur, celle de l'incertitude. Il y a la crainte qu'elle n'arrive jamais, cette fin tant attendue. C'est comme une angoisse que plus rien ne soit jamais plus comme avant, comme l'appréhension de ne jamais vaincre ce maudit, comme une menace que nous soyons tous davantage suspicieux encore.
Et puis il y a l'espoir. Il y a l'espoir que tout change, que la nature reprenne définitivement les droits que nous lui avons volés, que nous clamions enfin les notres, l'espoir que nos regards changent enfin, et que nos pensées elles aussi.
Il plane une espérance de plus en plus palpable, une espérance qui nous assure que tout ira bien mieux qu'avant, qui nous assure même que nous prendrons soin de ceux qui nous entoure, qui nous souffle de nous écouter pour de bon ou de ne pas laisser l'argent être notre unique moteur, de ne plus laisser l'argent être notre unique objectif.
Elle rôde, elle aussi, cette ambition de nous voir soigner notre planète comme de soigner tous ces êtres. Elle grandit dans plusieurs d'entre nous, et elle deviendra contagieuse.
Je veux croire que toutes ces utopies réalité et qu'elles anéantissent toutes ces inquiétudes.

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